Le CRESAT (UHA) et RECITS (UTBM) se fixent comme objectif commun de renforcer un axe de recherche en histoire industrielle au sein d’un pôle regroupant les universités de Haute-Alsace (UHA) et de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM). Le rôle de ces laboratoires est également d’inscrire leurs activités dans leur territoire (Rhin-sud / nord Franche-Comté) et au cœur des cités qui les animent (Belfort, Mulhouse).
Cette ambition peut s’appuyer sur :
- Une activité industrielle remarquable par sa dimension historique, son importance économique actuelle et ses perspectives d’avenir, notamment à travers son élection récente comme pôle de compétitivité.
- Un patrimoine documentaire de grande valeur offrant de réelles possibilités de recherche dans les bibliothèques spécialisées (BUSIM), les dépôts d’archives publics (archives départementales et communales) et privés (CERARE), les musées à caractère technique nombreux.
- Des équipes pluridisciplinaires de chercheurs combinant des approches variées : historiens de l’économie, de la société et des techniques, géographes, économistes, sociologues, juristes…
- L’expérience acquise dans l’animation du DEA « Histoire industrielle, logiques d’entreprises, choix technologiques » proposé depuis 2001 par les quatre universités UFC, Neuchâtel, UTBM et UHA et devenu en 2004 le master « Histoire des économies et des sociétés industrielles ».
Pour fédérer des recherches en cours dans les deux laboratoires universitaires (notamment l’enquête du CRESAT sur « L’histoire documentaire de l’industrie alsacienne au XXe siècle ») et pour stimuler l’activité des étudiants inscrits en master ou en doctorat, il est proposé d’organiser un colloque annuel permettant de regrouper à Mulhouse et à Belfort des spécialistes interrogés à chaque fois sur une problématique précise.
Le choix de la date, en octobre, correspond au début des études du master. Le comité scientifique mis en place donnera la priorité à nos collègues des universités partenaires et s’étendra à celles du Grand-Est.
Deux modalités devraient permettre de donner à ces journées d’histoire industrielle une personnalité particulière :
– d’une part, une approche pluridisciplinaire des problèmes posés en offrant une tribune, à toute la communauté universitaire, y compris aux meilleurs spécialistes nationaux ou étrangers.
– d’autre part, une ouverture extra-universitaire permettant de faire appel à des acteurs et témoins (chefs d’entreprise, cadres, syndicalistes, décideurs des collectivités territoriales, représentants d’associations, etc.).
A terme, ces journées annuelles d’histoire industrielle devraient être un rendez-vous institutionnalisé :
– aussi bien à l’échelle régionale en prenant sa place dans le calendrier des manifestations universitaire, culturel ou économique. La signature le 2 juillet 2006 d’une convention de coopération culturelle entre le Conseil général du Territoire de Belfort, le Pays de la région de Mulhouse et les Villes de Mulhouse et de Kingersheim, mentionnant la coopération entre les laboratoires.
Une publication annuelle rassemblera les communications.