Des méthodologies secondaires permettront de creuser ces aspects et de créer des expériences interculturelles : focus groups interculturels (mixtes), rencontres et observations.
Les résultats de la recherche seront également utiles pour construire des outils de formation à la « littératie numérique » dans un contexte international. Le partenariat avec l’université de Freiburg i.Br. est en cours et un volet avec des chercheurs Suisses complète le dispositif en lien avec des collègues de l’UHA travaillant sur d’autres questions de l’interculturel (mobilité, minorités, migration, diasporas).
Les projets agrégés permettront des travaux de terrain afin de nourrir des comparaisons des usages des médias et explorer la piste transfrontalière et interculturelle.
Les résultats de cette collaboration donneront lieu à des publications internationales et permettront d’enrichir les référentiels pédagogiques autour des questions de l’usage des médias numériques.
Un deuxième volet quitte le terrain de la réception et s’intéresse aux producteurs avec une focalisation particulière sur les nouveaux métiers de médiation comme les « community managers », « tuteurs en ligne » dans les industries culturelles et de services. Le secteur des industries culturelles est le troisième employeur européen[2]. Cependant et contrairement aux secteurs industriels classiques, son ancrage dans l’imaginaire culturel laisse présupposer une contextualisation locale/nationale forte. La géographie de l’industrie culturelle varie également dans le jeu capital/centre-périphérie.
Nos hypothèses : Les productions, les médiations ainsi que les procédures et les valeurs qui motivent les acteurs sont culturellement contextualisées. Parallèlement elles subissent des bouleversements forts engendrés par la mondialisation et propulsés par des technologies numériques qui ignorent de plus en plus les écosystèmes nationaux. Nous postulons que ces différences, entre pays, de centre à périphérie, se manifeste dans les entretiens exploratoires. Dans un deuxième temps, nous nous intéressons particulièrement aux co-productions entreprises par ces mêmes acteurs et leurs expériences avec la gestion de projet interculturelle.
Ces résultats intéresseront les acteurs socio-économiques dont le public est jeune, consommateurs de médias, cible de message ou d’apprentissage.
Lien vers le site internet du projet CUMEN.
[1] Ce projet s’inscrit dans la continuité d’une collaboration avec l’université d’Etat de Californie, Chico (CSUC) (« Global Digital Literacy Project »)
[2] http://www.lesechos.fr/01/12/2014/LesEchos/21825-096-ECH_l-industrie-culturelle–troisieme-employeur- europeen.htm