Avis de soutenance – François Magar

François Magar a le plaisir de vous inviter à sa soutenance de thèse de doctorat en archéologie industrielle

La réduction du fer, de la réduction directe à l’innovation de la réduction indirecte dans les zones de production de l’Alsace du Nord et de la haute vallée de la Bruche. 

À 9h le jeudi 25 janvier 2024
en la salle du Conseil du campus de la Fonderie
Université de Haute-Alsace
16, rue de la Fonderie – Mulhouse

Composition du jury :

  • M. Pierre FLUCK (Prof. Emérite), Université de Haute-Alsace (Directeur de thèse)
  • M. Jean-Jacques SCHWIEN (MCF) Université de Strasbourg (co-Directeur de thèse)
  • Mme Danielle ARRIBET-DEROIN (MCF), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Rapporteur)
  • M. Florian TEREYGEOL (Directeur de recherche — CNRS), UMR 5060 IRAMAT-LAPA (Rapporteur)
  • M. Marc LEROY (Ingénieur d’Etudes au Ministère de la Culture, mis à disposition du CNRS), IRAMAT – Laboratoire d’Archéologie des Métaux (Examinateur)
  • Mme Marion BERRANGER (MCF), Université de Technologie de Belfort-Montbéliard (Examinateur)
  • M. Guido BRAUN (Prof.), Université de Haute-Alsace (Examinateur)

Résumé

Dans la Plaine d’Alsace et dans les Vosges, les gisements ferrifères offre une grande diversité, faite d’ambiances sédimentaires en plaine, filonienne ou en amas dans le massif. Ils sont à l’origine d’exploitations non négligeables, principalement connues pour l’époque moderne. La précocité des activités a cependant été proposée très tôt par des archéologues qui voulaient voir dans les fréquents déchets industriels la preuve d’activités de production anciennes.

Le cadre chronologique s’étale des origines à l’innovation du procédé de réduction indirecte. Nos recherches ont permis d’attester des activités de réduction directe durant le Haut Empire, au cours des époques mérovingiennes et carolingiennes, ainsi qu’au tournant des deux Moyen Âge (XIe -XIIe siècles). Les ateliers s’établissent sur des gisements jusqu’ici inconnus, ou d’importance secondaire par rapport aux principales exploitations. Le corpus étudié comprend une vingtaine de ferriers, en contexte de moyenne montagne.

L’innovation de la réduction indirecte a été appréhendée à l’échelle de la région. Le recours à la littérature régionale s’est révélé pertinent, étendue à des questions comme l’approvisionnement en fer, l’artillerie de la ville de Strasbourg ou encore les produits élaborés en fonte. Quelques ateliers méconnus ont pu être ainsi identifiés (Saint-Dié-des-Vosges au début du XIVe s., le Bonhomme à la fin du XVe s., Kandern). Dans la haute vallée de la Bruche, nous avons cherché à identifier les voies d’influence et les modalités de déploiement du nouveau procédé. Deux sites ont fait l’objet d’une approche archéologique exploratoire aux fins d’en vérifier le potentiel. Ces recherches nous permettent d’esquisser un développement de la réduction indirecte dans la région, empruntant des voies multiples tant rhénanes que lorraines.

Informations

Par souci d’organisation, merci de bien vouloir confirmer votre présence au plus vite à l’adresse suivante: françois.magar@uha.fr